“Le mimétisme est l’art de prendre l’aspect d’un élément de leur milieu de vie. Cette imitation peu se faire par la forme, les couleurs, les sons émis et le comportement.” dictionnaire Hachette
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Mais pourquoi ressembler à une feuille, une branche ou un autre animal?
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| Après quelques minutes de réflexion il nous vient la clef du problème: Manger et/ ou ne pas être mangé telle est la question |  |
Le mimétisme fait toujours intervenir au moins deux individus: le mime et le dupé. Découvrons cette particularité à travers quelques exemples:
A. Ressembler à son environnement pour ne pas se faire manger: exemple du phasme
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Il existe de nombreuses espèces de phasme, la plupart de ces espèces vivent en milieu tropical mais trois espèces vivent naturellement à l’état sauvage en France: Le phasme gaulois, le phasme espagnol et le phasme de Rossi. La stratégie du phasme est de ressembler le plus possible à son environnement pour éviter d’être remarqué par les prédateurs( on parle de mimése). Il y a donc les phasmes bâtons, les phasmes feuilles… Les phasmes vont même mimer le balancement des feuilles sous l’effet du vent. Donc au mimétisme morphologique s’ajoute un mimétisme comportementale. Pour en savoir plus sur les phasmes , tu peux regarder le c’est pas sorcier qui leur est dédié en cliquant ici |
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B. Ressembler à quelque chose d’effrayant ou de repoussant.
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Il s’agit d’inspirer de la peur à son prédateur, c’est la méthode utilisée par le papillon de nuit le caligo qui ressemble fortement a une tète de hibou. Le hibou étant le prédateur des mangeur de caligo que sont les oiseaux.Ce mimétisme, qui protège le mime sans affecter le dupe est appelé mimétisme Batésien |
C. Mimer un individu dangereux ou non comestible
| C’est par exemple la stratégie utilisé par la syrphe, une petite mouche inoffensive qui a la bonne idée de ressembler très fortement à une abeille. Ce très lui permet d’éviter d’être avalé par certains prédateurs qui redoutent le dard de l’abeille. Ressembler à une espèce qui est reconnu par le prédateur comme toxique ou désagréable permet de protéger le mime. c’est le mimétisme mullérien. |
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D. Quand duper aide à se reproduire …
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L’Ophrys bourdon est une plante de la famille des orchidées. Comme beaucoup de plante, elle a besoin de l’action d’un insecte pour sa pollinisation (emmener le pollen d’une plante sur le pistil d’une autre). Mais cette orchidée ne possède pas de nectar sucré pour attirer son pollinisateur: elle joue la belle. En effet l’orchidée ressemble, aux yeux du bourdon son pollinisateur , a une femelle de la même espèce. Le bourdon dupé tente de se reproduire avec la fleur récoltant le précieux pollen sur sa tête. Puis il s’en va, lorsqu’il est dupé une seconde fois, il dépose le pollen sur le pistil. Le dupé ne retire aucun avantage alors que ce mimétisme permet la reproduction du mime. |
Conclusion:
Beaucoup d’espèces animales sont douées de mimétisme, leurs individus ayant la faculté de passer pour ce qu’ ils ne sont pas, afin d’assurer la survie de leur espèce. Ils ont des adaptations morphologiques, comportementales mais aussi physiologiques (certaines espèces imitent les odeurs d’autres être vivants.
Il existe deux catégories d’expression de ces adaptations : soit elles tendent à camoufler , rendre invisible l’animal (on parle alors de mimèse), soit au contraire elles permettent d’attirer l’attention sur lui, exhibant des caractères usurpés et trompeurs (mimétisme vrai).
Sources: Atlas de biologie, c’est pas sorcier les phasme, précis d’écologie, cours de Mme Anne Paul Université de Lille I.